Livraison rapide et retours faciles

🔥 Jusqu'à -30 %. Voir dès à présent.

Livraison rapide et retours faciles

Accéder au contenu de la page principale

Le pouvoir est dans la collaboration

La créatrice visionnaire Natacha Ramsay-Levi s’associe à ECCO pour créer des chaussures qui respectent le mouvement naturel du pied pour la saison automne-hiver 2023.

Natacha Ramsay-Levi

Quelle a été votre première approche avec ECCO ? J’ai commencé à travailler avec ECCO en étant la première à participer au projet At.Kollektive. Le projet At.Kollektive m’a permis de connaître l’usine, les fabricants, les procédés, mais aussi de passer beaucoup de temps avec Panos Mytaros, le PDG, avec qui j’ai été heureuse de travailler. Il est toujours très inspiré et créatif. Et il y a un sentiment d’égalité que j’admire chez ECCO. Notre partenariat a donc tout naturellement pris naissance.

Qu’est-ce qui vous a interpellée chez ECCO ? C’était une entreprise différente de celles avec lesquelles j’avais l’habitude de travailler. J’ai fait le tour de l’entreprise et j’ai vraiment été étonnée par leur sens de l’innovation, de la responsabilité et du savoir. Ils savent vraiment ce qu’ils font. C’était exactement le type d’environnement que je cherchais, dans lequel je voulais travailler. Cette confiance, cette conscience et ce savoir leur permettent de prendre des risques. Je me rappelle Panos dire : « Il n’y a rien à perdre ! » En résumé : essaie et tu verras ! S’ils appréciaient mon travail, ils l’acceptaient, sinon ils le refusaient. C’est une attitude vraiment honnête.

Pourquoi avoir voulu travailler de nouveau avec eux ? L’entreprise tout entière est vraiment impressionnante. Il y a quelque chose de très spécial, d’authentique et de vrai chez ECCO. La communication est honnête et directe. C’est amusant, d’une certaine manière, car ce n’est pas tout à fait une entreprise de mode, mais en matière de lifestyle, ils visent dans le mille. Je suis très impressionnée par leur manière de faire : la durabilité, la gestion des collaborateurs, les innovations, d’un point de vue technique par exemple, mais aussi le fait qu’ils sont toujours à la recherche de nouveaux créateurs, de nouvelles collaborations, de talents en herbe. Cela prouve à quel point ECCO est une entreprise ouverte, moderne et authentique. Elle est là, elle est présente, elle est réelle.

Quelles sont les choses les plus surprenantes que vous ayez apprises sur l’entreprise en travaillant avec ECCO ? Je ne connaissais pas vraiment la marque, donc tout m’a paru surprenant. C’est une grande marque, empreinte d’une tranquillité que j’apprécie beaucoup, qui émane sans doute de leur confiance. Ils savent qui ils sont, ce qu’ils font, et contrôlent la manière dont ils le font. Une attitude peu commune dans le milieu.

Que pensez-vous apporter à la marque ? Il ne s’agit pas tant de ma contribution artistique à ECCO, sinon de suivre sa « ligne éditoriale ». Je crée des choses susceptibles de me plaire, ou qui, selon moi, semblent manquer, mais le plus important c’est de connecter avec ECCO. Il ne s’agit pas d’une direction artistique, mais d’une collaboration. Je suis ravie de pouvoir aider et de faire partie de l’équipe ! Ils ont des connaissances, ils savent ce qu’ils font. Ils n’ont pas besoin qu’on leur dise ce qu’ils ont à faire. Ce qu’ils recherchent, c’est un nouveau point de vue.

« Pour moi, les chaussures sont les éléments les plus polyvalents d’une garde-robe féminine. J’aime les chaussures depuis toujours. »

« Pour moi, les chaussures sont les éléments les plus polyvalents d’une garde-robe féminine. J’aime les chaussures depuis toujours. »

Natacha Ramsay-Levi

Quel a été le point de départ de votre première collection ? La première idée était de travailler à partir de ce qui existait déjà. Ils ne voulaient pas d’une créatrice qui vienne tout changer. Au contraire. Il était donc important pour moi de pouvoir travailler avec ce qui m’était proposé. Il s’agissait de valoriser ce qui existait déjà avec une vision différente.

Comment s’est déroulé le processus de création ? C’était très agréable de travailler avec Niki Taestensen, le directeur de la création d’ECCO. Je me suis sentie très à l’aise pour proposer mes idées. Nous étions comme dans une bulle. C’est un homme d’action ! Niki m’a beaucoup aidé à me concentrer. En connaissant toutes les techniques d’ECCO, le plus amusant, de mon point de vue, a été de travailler avec les éléments un peu plus sportifs et techniques, comme les semelles BIOM. C’était incroyable.

D’où est venue l’idée d’utiliser des couleurs flashy ? La tannerie d’ECCO est extraordinaire et peut réaliser des couleurs très vives avec ce cuir incroyablement souple. Cela attire toujours mon attention. J’ai utilisé beaucoup de couleurs fluo pour ma dernière collection At.Kollektive. Le sport et les détails techniques me tiennent toujours à cœur, mais aujourd’hui plus que jamais. Il s’agit de combiner sport et environnement urbain. Ces nuances proviennent donc de ce monde de couleurs que l’on voit habituellement sur le polyester ou le jersey, tous deux tissus techniques, mais qui peut maintenant s’appliquer sur un cuir très écologique.

Quels ont été les styles les plus difficiles à créer d’un point de vue technique ? La plus grande difficulté avec les chaussures est de réussir à tout combiner, mais 90 % du travail était déjà accompli. Nous n’avions plus qu’à ajouter notre touche personnelle. La façon dont nous avons appliqué le cuir-caoutchouc sur les côtés donne un résultat impeccable, ce qui n’est pas facile à obtenir.

Comment décririez-vous votre style personnel ? J’aimerais avoir une tenue qui me ressemble, mais c’est tout le contraire. Je suis de nature exigeante, c’est comme ça ! Pour moi, les chaussures sont les éléments les plus polyvalents d’une garde-robe féminine. J’ai depuis toujours aimé les chaussures. Parfois, quand je choisis une tenue, je commence par les chaussures puis accorde le reste en fonction. Tout dépend de comment je me sens, comment j’ai envie de m’exprimer.

Êtes-vous toujours aussi enthousiaste à l’idée de voir vos créations sur les autres ? Absolument ! Je vois encore beaucoup de styles Chloé que j’ai créés. C’est très amusant. Une amie vient de recevoir sa commande At.Kollektive saison deux et n’arrête pas de m’envoyer des photos !

La nouvelle campagne ECCO célèbre la famille moderne. Que cela représente pour vous ? Pour commencer, la sincérité est au rendez-vous. C’est flagrant. Par exemple, lorsque vous parlez avec Panos, ou qui que ce soit d’autre, il connaît tout le monde, quel chauffeur vient vous chercher, quel créateur travaille sur quel projet. Pour moi la famille moderne, ce sont les amis. C’est la communauté avec laquelle vous travaillez. Je pense que nous avons tous beaucoup de familles. Pour ma part, j’ai différentes familles de choix. Je ne pourrais pas choisir entre mes proches, mes amis, mes collègues, je pense que nous avons besoin d’un équilibre entre toutes ces familles. Ils sont pour nous des fenêtres sur le monde, des lieux de confiance.

De quoi êtes-vous la plus fière dans la collection ? La fierté d’ECCO. J’ai répondu à l’appel parce que j’étais convaincue que nous pouvions construire quelque chose ensemble.

Pouvez-vous nous donner des indices sur votre prochaine collection ECCO ? Nous avons terminé celle-ci très rapidement, en six mois à peine. Nous finalisons actuellement la prochaine, qui sortira en février 2024. Ce que je peux vous dire c’est que des prochaines, il y en aura des tonnes ! ECCO vit une croissance exponentielle. L’été arrive, donc il y aura des sandales. À partir de là, nous visons plus le long terme, donc nous commencerons à fabriquer de nouvelles semelles et autres choses.

Quelle est la chose la plus importante que vous ayez apprise en travaillant sur cette collection ? Honnêtement, tout a été une découverte pour moi. Je n’avais jamais travaillé à distance avant. Je n’avais jamais travaillé avec une entreprise qui ne fabrique que des chaussures avant. Je pense que j’apprends aussi à me laisser surprendre. Je soumets toujours beaucoup d’idées, de possibilités à Niki et il me répond honnêtement sur ce que nous pouvons faire. J’ai confiance et je n’ai pas vraiment besoin de faire pression. Tout est toujours très libre. Ce dont j’ai appris c’est à travailler en toute confiance et dans la joie.